vendredi 29 février 2008

Message du chef de l'ADQ


Façonner ensemble la modernité du Québec

À l’occasion du VIIe Congrès de l’ADQ, je vous invite à mettre à jour la plateforme économique du parti ainsi qu’à façonner la modernité, en osant vous investir dans l'avenir.

La Révolution tranquille marque le souvenir indélébile d’un immense bond en avant qui a fait du Québec une société occidentale moderne. Cet élan d’émancipation sans précédent a culminé avec la prise en charge, par l’État, des plus grands leviers économiques ainsi que des services sociaux névralgiques comme l’éducation et la santé.

Un demi-siècle plus tard, l’élan s’est estompé. Le poids combiné de l’endettement, du fardeau fiscal et de la bureaucratie ont engendré de l’immobilisme. Dans un monde qui évolue à grande vitesse, le Québec se trouve bloqué, en panne de modernité. Il est donc urgent et pertinent de redéfinir ensemble ses contours pour éclairer la marche en avant du Québec.

De fait, la modernité d’aujourd’hui se trouve dans la vision autonomiste de l’ADQ. Notre projet répond aux aspirations du Québec contemporain. Il se fonde sur le bon sens de voir l’État renforcer l’autonomie des citoyens. De le voir aussi se délester d’un paternalisme dépassé pour offrir, en lieu et place, des possibilités riches et nouvelles d’améliorer son sort.

Parce que cette modernité est fort attendue et espérée, je compte sur vous pour la façonner les 15 et 16 mars prochain au Sheraton Laval. C’est un rendez-vous à ne pas manquer.


Mario Dumont

Chef de l'Action démocratique du Québec

L'ADQ se porte à la défense des quadistes !



Aile parlementaire de l’opposition officielle
Communiqué
Pour diffusion immédiate


Interdiction des sièges passagers


(Québec, 29 février 2008) Le porte-parole de l’opposition officielle en matière de tourisme, M. Jean-François Gosselin, réclame de la ministre des Transports, Julie Boulet, une modification à la Loi sur les véhicules hors route afin de permettre les sièges passagers sur les quads. « La ministre Boulet brime les droits des amateurs de quads. Le VTT est une manne économique, touristique et un loisir en pleine expansion pour plusieurs régions du Québec. En 2004-2005, l’industrie du quad a rapporté 591 M$ au Québec. Le gouvernement libéral ne peut faire la sourde oreille aux demandes des quadistes car il risque de nuire à cette importante industrie. »

Le député de Jean-Lesage rappelle que l’ADQ a multiplié les interventions auprès de la ministre Boulet pour obtenir une modification à la loi. « Le gouvernement libéral laisse planer l’incertitude et ne rend pas de décision claire sur le sujet. Pis encore, le gouvernement est incapable de nous fournir la preuve sans équivoque que ces sièges sont une cause d’augmentation des accidents et des blessures pour les utilisateurs de quads. »

Jean-François Gosselin assure que l’ADQ est prête à collaborer avec le gouvernement pour que soit adoptée rapidement une modification législative dans ce dossier, dès la rentrée parlementaire prévue le 11 mars prochain. « Il en va de la survie d’une industrie florissante au Québec. Le gouvernement libéral ne peut brimer les quadistes pour des considérations encore floues. Nous allons profiter de la prochaine rentrée parlementaire pour réitérer notre appui aux plus de 350 000 quadistes et continuer de défendre leurs droits» a conclu le député.

-30-

Source : Élodie Girardin-Lajoie
Aile parlementaire de l’opposition officielle
Attachée de presse
(418) 643-2743

jeudi 28 février 2008

Elections partielles dans Bourget - Denis Mondor sera candidat adéquiste dans Bourget


MONTREAL, le 28 fév. /CNW Telbec/ - Le chef de l'Action démocratique duQuébec, M. Mario Dumont, a annoncé aujourd'hui que Denis Mondor, avocat criminaliste de renom et bâtonnier du Barreau du Québec (2004-2005), portera les couleurs de l'ADQ lors de la prochaine élection partielle qui doit se tenir dans la circonscription de Bourget. "L'ADQ est très fière de proposer aux citoyens de Bourget un candidat de haut calibre qui a su se distinguer par sa passion du droit et son engagement dans la communauté", a déclaré Mario Dumont.


Denis Mondor s'est dit honoré de joindre l'équipe adéquiste et d'offrir aux citoyens de Bourget une alternative crédible au statu quo libéralo-péquiste. "Une élection partielle est l'occasion idéale pour envoyer un signal clair de changement. Sous la gouverne des deux vieux partis depuis 40 ans, le Québec s'enlise sur tous les plans - constitutionnel, économique et social. C'est le temps que ça change et c'est ce qui motive mon engagement politique. Les citoyens de Bourget méritent un élu éclairé qui saura les comprendre, faire avancer leurs idées et lutter contre l'immobilisme", a soutenu le candidat adéquiste.


Déterminé à mettre sa solide expérience au profit de ses concitoyens,Denis Mondor est le candidat le plus crédible pour permettre au comté deBourget de relever les défis économiques et sociaux des prochaines années. "Il faut revaloriser la place de la famille dans la société québécoise. Les familles de Bourget sont abandonnées par l'Etat québécois et il est temps de leur offrir de l'oxygène pour faciliter leur quotidien. L'ADQ est le parti de la famille et c'est dans ce sens que je veux aider les citoyens de mon comté.C'est dans le même esprit que je veux contribuer à redonner un poids politique à l'île de Montréal, car la Métropole doit rester au coeur des préoccupations gouvernementales", a lancé l'avocat montréalais.


Natif de Montréal, Denis Mondor est le premier diplômé de l'Université duQuébec à Montréal à avoir été nommé au prestigieux poste de bâtonnier du Barreau du Québec (2004-2005). Nommé Avocat émérite en 2007, il pratique le droit criminel depuis 25 ans et est très impliqué dans sa profession.



Renseignements: Nathalie Dansereau, Directrice des communications, ADQ,
(514) 512-9610, ndansereau@adq.qc.ca

mercredi 27 février 2008

Jugement favorable aux garderies - L'ADQ SALUE LA VICTOIRE DES PARENTS ET CONDAMNE LA VOLONTE LIBERALE D'EN APPELER

QUÉBEC, le 27 fév. /CNW Telbec/ - Le porte-parole de l'opposition officielle en matière de famille, M. François Bonnardel, salue la victoire desparents et des garderies privées qui pourront désormais bénéficier d'un libre choix quant aux services supplémentaires offerts. «C'est une victoire pour les familles du Québec. Le monopole public ne convient pas à tous. C'est pourquoi les parents qui veulent plus de liberté de choix auront maintenant accès à des services mieux adaptés à leurs besoins. Le gouvernement libéral, au lieu de contester la décision de la Cour supérieure, devrait être proactif et refaire ses devoirs.»

Le whip de l'opposition officielle assure que l'actuel réseau de service de garde fait bien son travail mais qu'il est grand temps de donner davantage de choix aux familles du Québec. «L'ADQ a toujours plaidé en faveur d'une tarification modulée en fonction des besoins des parents. Nous voulons bonifier le réseau en donnant la liberté de choix aux parents. Les parents ont maintenant des modes de vie différents, des horaires atypiques et certains désirent consacrer le meilleur d'eux-mêmes à l'éducation de leurs enfants. Le monopole libéralo-péquiste n'a plus sa place.»

François Bonnardel rappelle que l'ADQ a fait de la famille sa priorité lors des demandes prébudgétaires. «Nous réitérons l'importance de l'allocation adéquiste de 100 $ par enfant par semaine. La balle est dans le camp du gouvernement libéral. Va-t-il continuer à laisser de côté plus de 160 000 enfants abandonnés par un modèle de gestion par liste d'attente? Les libéraux doivent comprendre qu'une vraie politique familiale ne peut pas mettre la moitié des familles de côté», a conclu le député adéquiste.

lundi 25 février 2008

L'ADQ exige un budget famille

Cabinet du chef de l’opposition officielle
Communiqué
Pour diffusion immédiate

Exigences budgétaires de l’opposition officielle

(Bécancour, 22 février 2008) Le chef de l’opposition officielle, M. Mario Dumont, et le porte-parole adéquiste en matière de finances, M.Gilles Taillon, ont fait connaître leurs attentes en vue du prochain budget libéral. Pour l’opposition officielle, le budget 2008-2009 devra être celui du changement pour les familles du Québec. « Nos exigences sont claires et le gouvernement devra nous suivre dans la voie du changement. Les familles veulent que le Québec sorte de l’immobilisme et l’ADQ demeure le seul parti qui peut forcer le gouvernement libéral à bouger » a indiqué Mario Dumont.

Selon Gilles Taillon, l’heure est au rétablissement de l’équité pour les familles du Québec et l’opposition officielle en a fait sa principale exigence. « On ne peut plus laisser de côté près de 50 % des familles du Québec. Nous demandons au gouvernement de mettre en place notre proposition famille de la dernière campagne électorale. Dès le 1er janvier 2009, le gouvernement devra verser 100 $ par semaine pour chaque enfant de 0 à 4 ans qui n’a pas accès à une place en service de garde subventionné. Nous ajoutons à cela, une majoration de l’aide aux aidants naturels pour les quatre prochaines années. Nos exigences sont raisonnables et les familles du Québec méritent cette aide supplémentaire que nous avons chiffré à 245 millions de dollars pour 2008-2009. »

Le chef adéquiste a souhaité que le prochain budget soit celui où les libéraux mettront fin à leur laxisme en matière d’éducation et de santé. « Jean Charest ne peut plus reporter à demain les changements nécessaires pour le Québec. Nous exigeons de la ministre des Finances que le prochain budget soit celui où le gouvernement libéral fera de vrais changements en éducation et en santé. Les dépenses du système de santé sont hors contrôle et, en matière d’éducation, l’élève doit redevenir le centre des priorités. »

Le député de Chauveau a aussi réclamé d’autres mesures concernant l’économie et l’emploi. « Pour stimuler l’investissement et la productivité, nous demandons au gouvernement de mettre en place un crédit d’impôt à l’investissement pour toutes les entreprises du Québec. Le pourcentage de ce crédit d’impôt devrait être modulé en fonction de l’éloignement et de l’indice de développement économique de chaque région. Pour faire face à la pénurie de main d’œuvre, il faut accélérer l’intégration et la francisation des immigrants. Ça représente 30 M $ pour offrir plus de ressources pour la francisation et accélérer la reconnaissance de l’expérience et des diplômes des immigrants. Nous exigeons aussi que le gouvernement investisse plus dans l’accompagnement des assistés sociaux aptes au travail pour qu’ils retournent sur le marché du travail. »

Le chef adéquiste a aussi demandé au gouvernement libéral de reprendre les négociations avec Ottawa pour rétablir l’équilibre fiscal en matière d’éducation post-secondaire et aller chercher la juste part du Québec des fonds annoncés pour la crise dans les secteurs forestier et manufacturier. « Jean Charest a fait preuve d’un triomphalisme maladroit en annonçant le règlement du déséquilibre fiscal l’automne dernier. Il doit reculer et exiger d’Ottawa plus de transferts pour l’éducation post-secondaire. Sa ministre des Finances chiffrait le manque à gagner à 1 milliard de dollars dans son dernier budget. Les libéraux ont brisé leur rapport de force avec Ottawa et le prochain budget doit amorcer un véritable virage.

En matière de contrôle des dépenses et de réforme de l’État, Gilles Taillon a exigé du gouvernement libéral qu’il amorce le virage de la rigueur. « En plus de rétablir l’équilibre budgétaire, le gouvernement doit amorcer une vraie revue de programmes et enclencher une révision des modes d’organisation dans les grands réseaux de l’éducation et de la santé. Le gouvernement doit aussi cesser de financer les dépenses courantes par la dette et revoir ses pratiques concernant la comptabilisation des dividendes versées par Hydro-Québec. »

-30-

Source : Cabinet du chef de l’opposition officielle
Jean-Nicolas Gagné
Attaché de presse
418-643-2743

samedi 23 février 2008

L'ADQ réclame une allocation pour les familles

L'ADQ ramène sur la table des négociations prébudgétaires une proposition fort populaire de sa dernière campagne électorale: offrir aux familles une somme de 100$ par semaine pour chaque enfant qui ne fréquente pas une garderie subventionnée.

Sorte d'allocation familiale, la mesure coûterait à terme 900 millions de dollars par année au gouvernement. Quelque 160 000 enfants de 4 ans et moins n'ont pas accès à une place en garderie à 7$, estime l'ADQ.Pour le budget 2008-2009, l'ensemble des demandes de l'ADQ s'élève à 345 millions, dont 225 millions pour cette mesure, qui ne s'appliquerait qu'à partir de janvier 2009.«Nous avons fait l'effort de ne pas avoir trop de demandes, d'avoir nos priorités clairement établies. Des demandes qui nous apparaissent très réalistes, très responsables dans le cadre de la préparation du budget», a dit Mario Dumont à l'issue d'un caucus présessionnel des députés adéquistes à Bécancour.«La balle est dans le camp du gouvernement», a-t-il ajouté, quelques heures après avoir transmis les propositions adéquistes à la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget.

Des mesures en emploi, notamment pour favoriser l'intégration des immigrants, des investissements dans la modernisation du secteur manufacturier et un meilleur contrôle des dépenses gouvernementales font partie des thèmes abordés par le critique en matière de Finances, Gilles Taillon, qui estime que ces demandes sont mesurées malgré le ralentissement économique.

Finalement, l'ADQ invite Québec à faire pression sur Ottawa pour que le gouvernement fédéral débloque un milliard de dollars pour l'éducation postsecondaire, et réclame 100 millions supplémentaires pour venir en aide à l'industrie forestière et au secteur manufacturier.Le chef adéquiste s'est toutefois bien gardé de dire s'il s'agissait là de conditions essentielles à un appui de son parti au budget, se contentant de répéter qu'il «ne veut pas d'élections».Mais il a toutefois semblé rouvrir timidement la porte. «C'est bien évident qu'on ne va pas appuyer un budget qui va dans le sens contraire de ce qu'on souhaite. Il ne faut pas nous tenir pour acquis», a-t-il souligné.«Si le gouvernement ne veut pas d'élections, s'il est sincère, qu'il dise oui à nos demandes», a renchéri M. Taillon.

Le chef adéquiste ne se fait toutefois pas trop d'illusions sur le rapport de force qu'il détient quant à l'issue de ce bras de fer budgétaire. «On va dire les choses clairement. La ministre des Finances, Mme Jérôme-Forget, pêche des deux côtés de la chaloupe. Elle parle à l'ADQ, mais elle parle aux péquistes aussi», a-t-il dit.Au printemps dernier, c'est le Parti québécois qui avait assuré la survie du gouvernement à l'issue d'une mini-crise budgétaire menaçant de replonger le Québec en élections en plein été, à peine trois mois après le dernier scrutin.Les troupes péquistes, avec François Gendron temporairement à leur tête, avaient alors obtenu 111 millions en concessions, surtout en santé et en éducation, pour faire adopter le premier budget du gouvernement minoritaire libéral.La ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, n'a pas mis de temps à opposer une fin de non-recevoir catégorique à la principale proposition adéquiste d'allocation aux familles.«Les négociations se placent», a rétorqué Mario Dumont à son départ de Bécancour, quelques minutes après l'intervention télévisée de la ministre.

Les demandes prébudgétaires:

-Famille: 100$ par semaine non imposables pour chaque enfant de 4 ans et moins qui ne fréquente pas un centre de la petite enfance ou une garderie subventionnée.> Emploi: aider les prestataires de l'assurance emploi à retourner sur le marché du travail (20 millions).

-Économie: offrir des crédits d'impôt aux entreprises pour qu'elles se modernisent et ainsi accroître la productivité (50 millions).

- Immigration: améliorer la francisation des immigrants pour faciliter leur intégration au travail (15 millions).

- Transferts fédéraux: aller chercher à Ottawa un milliard de dollars pour l'éducation postsecondaire. Réclamer au gouvernement fédéral 100 millions supplémentaires pour aider les secteurs manufacturier et forestier

jeudi 21 février 2008

Célébrations aux frais des contribuables

Aile parlementaire de l’opposition officielle
Communiqué
Pour diffusion immédiate

L’ADQ dénonce l’attitude des commissaires scolaires

(Québec, le 20 février 2008) Le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation, M. François Desrochers, déplore que des commissaires scolaires dépensent des sommes importantes en repas, fleurs et en cadeaux plutôt que d’investir ces deniers publics dans les écoles québécoises. « Ce n’est pas justifiable que plus de 15 000 $ aient été dépensés pour des cadeaux alors que les écoles manquent de dictionnaires pour les élèves. Avec le nombre d’électeurs qu’il y a eu aux élections scolaires, les commissaires n’avaient pourtant pas grand-chose à fêter. »

Le député adéquiste de Mirabel rappelle que l’ADQ prône l’abolition des commissions scolaires afin de distribuer les ressources financières directement aux écoles et aux élèves. « La commission scolaire Val-des-Cerfs a fermé l’école primaire Saint-Benoît de Granby pour une question de 50 000 $, soit l’équivalent de l’argent que les commissaires utilisent pour s’offrir des cadeaux. Encore une fois, nous avons un exemple flagrant d’une structure trop lourde où l’argent est détourné de ses objectifs premiers. Combien de sommes comme ça ont été dépensées de cette façon depuis 10 ans? »

Alors que s’ouvre le Forum sur l’avenir des commissions scolaires à Québec, François Desrochers s’attend à ce que la ministre fasse enfin preuve de leadership et questionne la pertinence des commissions scolaires. « C’est l’occasion rêvée pour enfin remettre en question la lourdeur bureaucratique des commissions scolaires. La ministre de l’Éducation doit rappeler à l’ordre les commissaires scolaires et discuter sérieusement de leur pertinence. »

-30-

Source : Élodie Girardin-Lajoie
Aile parlementaire de l’opposition officielle
Attachée de presse
(418) 643-2743

Immobilisme du gouvernement libéral

Cabinet du chef de l’opposition officielle
Communiqué
Pour diffusion immédiate


Mario Dumont souhaite un remaniement ministériel

(Bécancour, 21 février 2008) Le chef de l’opposition officielle, M. Mario Dumont, a invité le premier ministre à procéder à un remaniement ministériel le plus rapidement possible. Le chef adéquiste a formulé cette demande face au laxisme et à l’immobilisme du gouvernement libéral qui ont atteint leur paroxysme hier quand Philippe Couillard et Monique Jérôme-Forget ont tabletté le Rapport Castonguay. « Le gouvernement libéral tue l’espoir de changement des Québécois par son immobilisme et ça dure depuis trop longtemps. Depuis cinq ans, les libéraux gouvernent sans courage et Jean Charest ne peut plus maintenir en place une équipe qui refuse d’affronter le changement. »

Mario Dumont a souhaité un remaniement alors que plusieurs ministres ont fait la preuve de leur laxisme dans la gestion de leur dossier et de leur entêtement à demeurer dans l’immobilisme. « Malgré le signal d’alarme envoyé par Claude Castonguay, Philippe Couillard a écarté les constats et les conclusions du rapport. Malgré les dizaines de consultations des libéraux, on sent que les rapports vont tous prendre la direction des tablettes. Pendant qu’il y a des enjeux de fond en éducation, la ministre Courchesne consulte pour trouver des raisons au maintien du statu quo avec les commissions scolaires. Cet automne, les ministres libéraux ont fait preuve de laxisme dans la gestion des dossiers sur l’identité, sur la langue et sur l’intégration des immigrants. On ne sent aucune volonté de changement chez les ministres libéraux, ils sont blasés, ils manquent de rigueur et sont incapables d’agir. »

Le chef adéquiste a mentionné que l’opposition officielle amorcera la session du printemps avec un agenda de changement. « Il ne reste que deux groupes dans la société québécoise qui sont farouchement attachés au statu quo. Les péquistes, qui prêchent pour le statu quo par idéologie, et les libéraux, qui le font par paresse. Mais le résultat est le même, c’est l’immobilisme. Les Québécois veulent du changement, l’ADQ veut du changement et le gouvernement libéral devra s’y résigner. Nous utiliserons tous les outils à notre disposition pour que Jean Charest amorce de vraies réformes pour le Québec. Les députés de l’opposition officielle aborderont le printemps avec un agenda du changement et nous espérons que le gouvernement comprendra le message de la population. »

-30-

Source : Cabinet du chef de l’opposition officielle
Jean-Nicolas Gagné
Attaché de presse
418-643-2743

Colloque des Premières Nations

Aile parlementaire de l’Opposition officielle
Communiqué
Pour diffusion immédiate


L’ADQ dénonce l’absence des libéraux

(Québec, 20 février 2008) Le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’Affaires autochtones, M. Sébastien Schneeberger, dénonce l’absence du gouvernement et des élus libéraux à l’important Colloque sur les enjeux du développement durable des Premières Nations qui a eu lieu la semaine dernière. « C’est du mépris total. Malgré la présence prévue d’un représentant du gouvernement du Québec, personne n’a daigné se déplacer pour participer à la Table de discussion Consultation et Accommodement des Premières Nations, et aucun élu du PLQ n’a cru bon participer à cette importante rencontre. »

Le député de Drummond a participé de sa propre initiative à cette rencontre ayant comme objectif premier la multiplication des échanges entre les divers intervenants, comme le gouvernement. « C’est inacceptable qu’aucun représentant du gouvernement ne participe au dialogue. Il ne faut pas attendre les situations de crise pour entamer la conversation; il faut être proactifs et développer une relation constructive où chacun est à l’écoute des aspirations, des valeurs, des préoccupations et des pistes de solution de l’autre. »

Sébastien Schneeberger entend multiplier les échanges avec les Premières Nations afin de permettre le développement de collaborations et de partenariats. « Nous cohabitons avec les Premières Nations. Ce n’est certainement pas en les ignorant que nous arriverons à réaliser le plein potentiel de tous et du territoire que nous partageons. Nos connaissances respectives du Québec, comme la gestion de la ressource forestière et la vision de la santé, sont certainement complémentaires et nous avons tout à gagner à travailler ensemble. Mais pour cela, il faut déjà s’asseoir à la même table », a conclu le député Schneeberger.

-30-

Source : Aile parlementaire de l’Opposition officielle
Elodie Girardin-Lajoie
Attachée de presse
418-643-2743

Avenir du Chantier Chibougamau

Cabinet du chef de l’opposition officielle
Communiqué
Pour diffusion immédiate



« Les libéraux ont abandonné les travailleurs »
- Mario Dumont

(Chibougamau, 19 février 2008) Le chef de l’opposition officielle, M. Mario Dumont, a appuyé les travailleurs du Chantiers Chibougamau qui ont dénoncé aujourd’hui l’hypocrisie du gouvernement libéral. Présent à Chibougamau, le chef adéquiste a exhorté le forestier en chef de divulguer les coupures en approvisionnement qui découleront de la Paix des Braves. « Les promesses rompues des libéraux ont donné de faux espoirs aux travailleurs du chantier depuis trois ans. Le forestier en chef connaît déjà les impacts qu’aura la Paix des Braves, mais les cachotteries libérales maintiennent un climat d’incertitude qui compromet l’avenir de l’usine. Le gouvernement doit divulguer les chiffres », a indiqué M. Dumont qui a soulevé de sérieux doutes sur l’indépendance réelle du forestier en chef.

Mario Dumont a dénoncé le gouvernement libéral qui, au lieu de proposer des solutions, a acheté du temps avec de fausses promesses. « Depuis 2005, le gouvernement libéral a promis aux travailleurs et à la population des garanties sur l’approvisionnement à long terme du chantier. Nous sommes à quelques semaines des signatures des contrats d’approvisionnement jusqu’en 2013 et tout semble démontrer que les libéraux ont encore renié leurs promesses. Au-delà de beau discours libéral sur l’avenir de la forêt, on se rend compte que les libéraux ne se préoccupent pas de l’avenir des travailleurs de Chibougamau. Avec l’impact de la Paix des Braves, Chantiers Chibougamau pourrait perdre près de 50 % de son approvisionnement et le gouvernement cache les chiffres. »

Selon le chef adéquiste, le ministre Béchard ne peut pas se cacher derrière son livre vert et maintenir l’incertitude à Chibougamau. « Le gouvernement a toujours dit que la crise forestière demandait des actions ciblées. Aujourd’hui, Chantiers Chibougamau vit une situation particulière qui exige des mesures particulières. La région est une des plus affectées par la crise forestière, elle ne pourra pas attendre le gouvernement jusqu’en 2013. »


-30-

Source : Cabinet du chef de l’opposition officielle
Jean-Nicolas Gagné
Attaché de presse
418-643-2743

Pratique mixte proposée par le Rapport Castonguay

Aile parlementaire de l’opposition officielle
Communiqué
Pour diffusion immédiate


« Une opportunité de choix pour les patients québécois »
- Éric Caire

(Québec, 19 février 2008) Le porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé, M. Éric Caire, s’est réjoui de voir que la proposition adéquiste pour un système de santé mixte public-privé ait été retenue par le groupe de travail présidé par Claude Castonguay. Bien qu’il ait exprimé des réserves sur certaines recommandations du rapport, le député adéquiste l’a accueilli favorablement. « L’ouverture exprimée dans le rapport pour un système de santé mixte constitue une occasion d’offrir davantage de choix aux patients québécois. Les commissaires n’ont pas eu peur d’explorer toutes les avenues et il faut s’en réjouir. Il faut d’abord penser au patient en instaurant un vrai système de santé mixte où les Québécois auront davantage de soins grâce à l’ajout de services privés. »

Pour Éric Caire, le Rapport Castonguay sonne la fin de l’hypocrisie dans le système de santé. « Les recommandations abordent la question du privé de manière ouverte et honnête. Le rapport propose une vraie mixité du système avec des balises claires sur la place du privé, des garanties de soins pour les patients quels que soient leurs revenus et la pérennité du système public. Il faut arrêter de jouer aux hypocrites en niant l’existence du privé. De plus, le rapport recommande l’instauration d’un ticket modérateur sous forme de franchise pour financer le système public. Nous croyons que c’est une alternative à envisager sérieusement dans la mesure où les usagers ont le choix entre le public et le privé. »

Toutefois, le député de La Peltrie s’est prononcé contre une hausse de la TVQ comme le propose le rapport et le Parti québecois. « Nous ne croyons pas que l’imposition de nouvelles taxes aux Québécois soit la solution. Nous croyons qu’avant d’imposer de nouvelles taxes, il faut faire des gains d’efficacité et maximiser l’utilisation de chaque dollar investi en santé au Québec. »

Enfin, Éric Caire a invité le gouvernement à prendre des actions rapidement pour donner suite au rapport. « Il faut à tout prix éviter que les libéraux et les péquistes nous refassent le coup d’un autre rapport tabletté comme ceux des commissions Clair et Ménard. Le seuil de tolérance à l’immobilisme des Québécois est à son plus bas. Nous sommes prêts à collaborer avec le gouvernement, dès la rentrée parlementaire, pour amorcer de vrais changements en santé au Québec..»

-30-

Source : Aile parlementaire de l’opposition officielle
Élodie Girardin-Lajoie
Attachée de presse
418-643-2743